Face à la remise en cause croissante de l’ordre multilatéral et à l’extension des menaces — qu’elles soient matérielles ou immatérielles — nos nations doivent continuer d’agir pour leur défense.
Pour la France, comme pour l’Europe, cela signifie investir à la hauteur des défis afin de garantir la sécurité de nos concitoyens, la défense de nos intérêts vitaux et la préservation de notre autonomie stratégique.
Au plan national, grâce aux deux dernières lois de programmation militaire, la France a renforcé son outil de défense. En à peine 10 ans, notre budget de la défense aura doublé et aura permis de moderniser nos forces armées.
Au plan européen, depuis 2017, la France est moteur dans la construction de l’Europe de la défense et a permis des avancées majeures (adoption de la boussole stratégique, fonds européen de défense, initiative européenne d’intervention…). Un chemin sur lequel nous devons collectivement poursuivre le travail engagé.
Des sujets cruciaux sur lesquels j’ai eu le plaisir d’intervenir en ouverture du colloque de la Chaire Économie de défense de l’IHEDN le 19 novembre, organisé par Guillaume Giscard d’Estaing à l’Assemblée nationale.
