M. Jean-Michel Jacques attire l’attention de M. le ministre de la santé et de la prévention sur la situation des malades atteints du myélome multiple, qui représente environ 5 000 nouveaux cas chaque année en France.
Aussi appelé cancer de la moelle osseuse, le myélome multiple est une hémopathie maligne qui se caractérise par une prolifération excessive de globules blancs anormaux, dits « plasmocytes » dans la moelle osseuse. Cette accumulation de cellules forme ainsi une tumeur intra-osseuse dont les conséquences altèrent profondément la qualité de vie, engendrant notamment une douleur persistante et souvent intense dans les os ainsi qu’un risque accru de fractures osseuses. Dans la plupart des cas, le myélome multiple est une maladie qui tend à devenir chronique avec la succession de plusieurs phases de rémissions et de rechutes.
Ces dernières années, les autorisations délivrées par l’Agence européenne du médicament pour la mise sur le marché de nouveaux traitements innovants de la famille des thérapies par cellules CAR-T ont généré un véritable espoir chez les médecins et patients, particulièrement ceux dont la maladie est à un stade avancé et ceux dans une situation d’échec thérapeutique.
Aujourd’hui, il semblerait qu’en France, ces avancées soient freinées par les décisions rendues par la Commission de la Transparence de la Haute Autorité de Santé (HAS) estimant d’après sa doctrine d’évaluation du médicament, que l’efficience du produit n’est pas démontrée. Les patients concernés seraient potentiellement donc privés de cette nouvelle forme d’immunothérapie faute de l’absence d’étude d’un groupe témoin de malades soignés avec un autre traitement.
Aussi, il lui demande quelles sont les mesures envisagées par le Gouvernement afin de permettre aux patients français de bénéficier de ces traitements novateurs du cancer de la moelle osseuse.
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