L’entrée dans une logique d’économie de guerre suppose d’être en capacité de produire davantage, plus vite et à des coûts mieux maîtrisés.
Le 20 novembre, en commission défense nous avons auditionné Eric Malbrunot, sous-chef d’état major plans à l’état-major des Armées à ce sujet.
Il nous a rappelé que la logique de l’économie de guerre est un moyen de répondre aux besoins des armées dans l’hypothèse d’un engagement majeur.
Dans un contexte de montée en puissance de nos compétiteurs et face à l’émergence de menaces nouvelles, l’actuelle loi de programmation militaire a l’ambition de renforcer les fondamentaux de notre défense, qui reposent sur la dissuasion nucléaire, sur des forces de souveraineté et des capacités de projections et d’interventions partout dans le monde.