J’ai adressé une Question Ecrite à Madame la Ministre de la Santé et de l’Accès aux soins afin de rétablir une injustice qui touche de nombreux #fonctionnaires atteints de la maladie de Charcot.
Ces derniers n’ont pas accès au congé de longue durée permettant de conserver leur salaire pendant 3 ans au même titre que les malades atteints du #cancer.
Compte tenu du caractère irréversible de la pathologie, nous leur devons une rémunération digne pour leur fin de vie.
Retrouvez ci-dessous ma Question dans son intégralité :
Question de : M. Jean-Michel Jacques
Morbihan (6e circonscription) – Ensemble pour la République
M. Jean-Michel Jacques interroge Mme la ministre de la santé et de l’accès aux soins sur les dispositifs de congé spécial des fonctionnaires atteints de sclérose latérale amyotrophique (SLA) dite maladie de Charcot. Selon l’article 822-12 du code de la fonction publique, la SLA ne fait pas partie des maladies ouvrant droit à un congé de longue durée permettant de conserver pendant trois ans l’intégralité de son salaire puis la moitié de ce dernier les deux années suivantes. Les fonctionnaires atteints de la SLA ne peuvent prétendre qu’au congé de longue maladie permettant de percevoir l’entièreté de son salaire pendant un an puis la moitié les deux années suivantes. Il peut être renouvelable si le fonctionnaire a repris l’exercice de ses fonctions pendant plus d’un an, ce qui n’est pas envisageable pour les malades atteints de SLA compte tenu de sa dégénérescence et de son caractère irréversible. Il paraît anormal que la SLA ne fasse pas partie de la liste des maladies donnant droit au congé de longue durée au même titre que le cancer, la tuberculose ou encore la poliomyélite. Cette question a été soulevée à de nombreuses reprises ces dernières années, par des parlementaires de tous bords, témoignant de la nécessité de faire évoluer la loi sur cette pathologie qui touche 5 000 à 7 000 personnes par an. Aussi, il lui demande les raisons de cette différence de traitement et dans quels délais le ministère pourrait intégrer la SLA à la liste des maladies permettant d’obtenir un congé de longue durée et ainsi une rémunération digne pour la fin de vie du malade.