La remise en cause croissante de l’ordre multilatéral par certains acteurs, l’extension de la menace et de l’usage de la force, le réarmement quasi-généralisé et l’émergence de nouvelles formes de conflictualité ont des conséquences sur les politiques de défense.
Pour la France et l’Europe, ces évolutions représentent plusieurs défis et nécessitent des investissements à la hauteur des menaces, afin d’assurer la sécurité de nos concitoyens, la défense de nos intérêts majeurs et notre autonomie stratégique.
En réponse à ces défis, la Loi de programmation militaire 2024-2030 s’inscrit dans une logique de transformation de nos armées et de cohérence de nos moyens. Ces efforts d’adaptation face aux menaces sont constants et c’est en ce sens que d’éventuels ajustements de la LPM devront être consentis, afin de conserver la crédibilité de notre outil de défense.
Merci à Thomas Gomart, directeur de l’Ifri – Institut français des relations internationales, et Jean-Pierre Maulny, directeur adjoint de l’IRIS – Institut de relations internationales et stratégiques, pour leurs éclairages le 9 octobre en Commission Défense sur la conflictualité dans le monde et ses conséquences sur les politiques de défense.